lundi 25 juillet 2011

La difficulté d’écrire

Je me lance dans l’écriture de ce tas de bêtises, issu de mon expérience d’humain, de mes croyances et valeurs, de mes recherches, de mes émotions, des autres et des relations que je tisse jour après jour avec vous. Ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera qu’en parti demain, sera faux pour d’autres. Les mots changent, tout comme les visions que nous avons sur le monde, mais il reste une matière brute, non évolutive, une matière non travaillée, celle du temps présent et qui meure dès que ce temps énoncé et défini l’est même partiellement. C’est ce temps que je veux nous offrir en partage.
Ce temps concrétisé par un espace créé de toute pièce, ou presque. Critiquez moi, offensez moi, impactez moi, détruisez moi, c’est ce que je souhaite. Je souhaite être ce futur, ce neutron libre, mutant bizarre, libre et prisonnier à travers l’espace temps et les liens interpersonnels. Je suis moi, soyez vous et je serai un autre moi, grâce à vous, il y aura des nous.
Merci de votre confiance,
Le neutron libre

5 commentaires:

  1. Je suis tellement contente, fière, libre de faire partie de ceux qui consultent ton blog. Je me sens un peu à l’origine de cet accouchement, suis-je une aile de ton Phénix ?

    Je te responsabilise. Je veux apprendre, rire, savoir dire « Non », me questionner, ne pas comprendre, te contredire, te suivre, m’enrichir, t’enrichir. Je veux danser avec tes idées, mes doutes, je veux te voir piétiner et avoir l’illusion que mes remarques pourraient t’aider à retrouver un équilibre. Précaire, mais fulgurant.

    J’attends aussi que tu n’obéisses pas à une certaine cadence, que tu n’écrives pas juste parce qu’il faut écrire. Parfois, c’est mieux de ne pas avoir la conscience d’un public.

    Alors nous dansons. Je fais de faux pas. Toi aussi ? Nous pouvons toujours tomber toutes les deux. C’est déjà ça.

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  2. Tu me flattes Bianca, en montrant l’intérêt que tu portes à ma nouvelle initiative. Oui, tu fais partie du moteur qui fait mon envie de partager plus largement des pensées. Dans un intervalle réduit, des personnes proches m’ont suggéré d’écrire. Or, écrire pour moi-même, ne me contente pas, je souhaite être dans l’échange.
    Ravie de voir naître un « nous » hors du temps, hors du tempo autorisé par le métronome.

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  3. L'écriture comme point d'appui, comme point d'accroche à un vécu.
    face à l'impermanence des choses, l'écrit pose des balises.
    Se soumettre au partage de l'écrit, c'est comme tu dis, aller vers l'autre en co-relation

    Je te souhaite de trouver ton style, ton expression ta voix.
    Au plaisir de te lire et relire

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  4. Suite à ta demande "tu en penses quoi?" je vais y répondre plus précisément. Je pense effectivement que l'écriture tout comme la pensée n'est pas sans lien avec le vécu, mais ils sont également interprétation, vision de ce vécu (racine), présent, et de l'appréhension que l'on a du futur. C'est un mélange d'acquis et de "en devenir", de stable et d'instable.

    L'écrit délimite un territoire, mais permet également son évasion. Et c'est dans l'évasion que je veux être, non pas celle du prisonnier, car je ne veux enfermer personne dans un cage, mais dans l'évasion de pouvoir vaquer entre plusieurs chemins et dimensions.

    Merci de me souhaiter de trouver MON style. Mais aujourd'hui je ne suis pas capable d'acquiescer à cela, car je ne veux pas m'emprisonner dans UN STYLE. Je souhaite pouvoir naviguer en utilisant tous les ancres et tous les moyens de transports littéraires et de réflexion.

    Je n'ai qu'une voix il est vrai, comme je n'ai qu'une identité, qu'un corps, qu'une VISION GLOBALE, mais ceux ci se décline en beaucoup de composants et modules. C'est toute la gamme que je souhaite utiliser. Voilà la complexité de mon entreprise. Rendre cohérent la diversité...

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